jeudi 20 septembre 2012

Julie Fecteau fait les manchettes

«Sachant depuis fort longtemps qu'elle voulait devenir missionnaire, la Lévisienne Julie Fecteau accomplira un rêve le 14 septembre prochain alors qu'elle s'envolera pour le Brésil. Durant les quatre prochaines années, la missionnaire laïque tentera d'aider la population locale.»

Ainsi débute l'article que signe le journaliste Érick Deschênes dans l'hebdomadaire Le Journal de Lévis du 29 août dernier. La missionnaire laïque y explique ses motivations. On peut relire cet article à cette adresse.

mardi 18 septembre 2012

Transmettre le goût de la mission

Robert Bigras, p.m.é., vit depuis 2006 à El Progreso, au Honduras. Cette ville, la 4e du pays, fait partie d'un tout nouveau diocèse appelé Yoro. Ce missionnaire estime que «toutes les occasions sont bonnes pour transmettre le goût de la mission, de l'animation des jeunes au niveau paroissial jusqu'à la pastorale universitaire». La revue Missions Étrangères lui a demandé, dans son plus récent numéro, d'expliquer comment il travaille.

«Le diocèse de Yoro, situé au nord du Honduras, est dirigé par mon confrère Jean-Louis Giasson, p.m.é. Il fut le premier évêque à être nommé à Yoro par le pape Benoît XVI en septembre 2005. Je suis venu le rejoindre un an après sa nomination. Yoro dessert une population de 400 000 habitants et s'étend presque à l'infini. Pour vous donner une idée de son étendue, on doit rouler en voiture durant près de quatre heures pour rejoindre d'est en ouest les villes et villages qui s'y rattachent.


Dès mon arrivée à El Progreso, je suis allé proposer mes services au curé de la paroisse cathédrale, l'une des trois paroisses de cette ville. Mon intention était de collaborer à l'animation et à la formation missionnaires. Ici, on remarque qu'un nombre croissant de laïques s'engagent dans différents mouvements, activités ou communautés ecclésiales de base. Mais il existe aussi une majorité silencieuse qui assiste passivement au culte. C'est vers celle-ci que j'ai choisi de me tourner.»

Pour lire la suite de ce texte, il faut se procurer la revue Missions Étrangères. Un coupon d'abonnement se trouve ici. On peut joindre Robert Bigras, p.m.é., à cette adresse.

mercredi 12 septembre 2012

Brésil: départ imminent

L'enseignante Julie Fecteau, 34 ans, partira dans quelques jours pour le Brésil. Voici une lettre qu'elle a rédigée et qu'elle achemine à sa famille et à ses amis.

Je me présente, Julie Fecteau, fière missionnaire laïque associée à la Société des Missions Étrangères depuis juin dernier. Je viens de Lévis, la seule ville qui ose faire face à Québec! Ha! Je viens d'une famille pratiquante et aimante de la Parole de Dieu. C'est la racine de ma foi. Mes parents m'ont donné l'exemple: ils ont toujours été impliqués dans l'Église comme couple dans différents mouvements comme Renouement conjugal. Quels missionnaires extraordinaires sont-ils sans jamais avoir quitté Chaudière-Appalaches! Je leur ai déjà dit d'ailleurs que c'était de leur faute si je suis missionnaire aujourd'hui. Me voyant quitter pour le Brésil pour les quatre prochaines années, ma mère ne me trouve pas très drôle! Femme de foi, elle est toutefois fière du choix de vie de sa fille.

Ma personnalité et mes talents m'ont amenée à choisir l'enseignement pour gagner ma vie. J'ai complété mes études en musique, mais c'est en éthique et culture religieuse que ma carrière a bifurqué.  Rencontrer les jeunes dans leurs questionnements, leurs doutes, leurs enthousiasmes et même leurs indifférences est un privilège dont je profite. J'ai accompagné plusieurs d'entre eux en mission ou simplement dans les corridors de l'école. Aussi surprenant que ça puisse paraître, ils m'ont beaucoup enseigné et ont fait de moi une meilleure enseignante et une meilleure personne. Nous avons une belle jeunesse quoi qu'on en dise.  

Lors d'une prédication dans mon coin de pays cet été, le prêtre m'a présentée comme une future missionnaire qui partait pour le Brésil.  Sachant que ce père avait bon sens de l'humour, je me suis permis de le corriger.  «Je ne suis pas une future missionnaire, je suis déjà missionnaire!»  La vocation missionnaire n'est certainement pas un coup de tête: c'est un appel qui prend racine tôt dans la vie. Le fait de partir au Brésil n'est nul autre qu'une continuité de ce que je fais déjà ici.  Comment puis-je être missionnaire là-bas si je ne le suis pas d'abord ici? C'est pourquoi je me suis impliquée dans ma paroisse, dans mon école auprès des élèves en difficulté de toutes sortes en dehors de mes fonctions d'enseignante, dans ma famille à travers des gestes bien simples parfois.  On ne connaît pas l'impact de nos regards sur les autres. À l'exemple du Christ, je me suis toujours efforcée à ce qu'ils soient valorisants et bienfaisants pour ceux qui les reçoivent.

Je termine avec une phrase qui appartiendrait à Saint-François d'Assise et qui m'inspire beaucoup: «Prêche toujours et si c'est nécessaire, utilise les mots.» L'annonce de l'Évangile se fait au quotidien et demande énormément de patience, de compassion, de bonté et de tolérance, toutes motivées par l'amour. C'est en cela que je trouve la Parole de Dieu exigeante mais aussi très nourrissante.

Merci de votre attention et je compte sur votre prière pour ce nouveau défi qui se présente à moi et que nous vivons en communion ensemble!

Julie Fecteau, mla, 11 septembre 2012

samedi 8 septembre 2012

Japon: retour au boulot

Quel merveilleux et reposant deux semaines ce fut. À ceux que je n’ai pas réussi à voir ou contacter, je vous donne rendez vous l’an prochain.

Le voyage de retour s’est bien passé dans l’ensemble. Le retard de près de 3 heures au départ de Vancouver m’a donné la frousse de manquer la connexion pour le vol Tokyo Aomori. J’ai réussi à prendre le dernier bus assurant le transport entre l’aéroport de Narita et Haneda, départ pour Aomori.

Samedi je présidais le mariage de la fille de la directrice de la maternelle de Goshogawara, Mme Mikami. Comme elle est très grande, elle n’a pas eu à mettre des souliers hauts. Comme vous pouvez le voir sur la photo, même avec les souliers plats, elle dépasse d’une tête. Les mariés et les invités ont eu super chaud dans l’église car il faisait près de 30 degrés.

Aujourd’hui j’ai salué les enfants des maternelles de Hirosaki et de Kuroishi. En deux semaines, j’ai trouvé qu’ils avaient grandi.

Encore un jour et le décalage horaire sera chose du passé. Samedi matin, je me suis réveillé à trois heures trente, dimanche matin, à quatre heures, et ce matin, à cinq heures trente. Les journées sont belles et ensoleillées.

Jean Gaboury, 2 juillet 2012

mardi 4 septembre 2012

Dans les mots d'Eloy Roy

«C’est chose connue, la consommation est le secret de la croissance économique. Mais lorsqu’on en arrive à vivre pour consommer au lieu de consommer pour vivre, la consommation se transforme en un véritable cancer qui mène la société tout droit  à son autodestruction.»

Une réflexion d'Eloy Roy, missionnaire au Honduras, en Argentine et en Chine, dans son blogue Tout le monde va au ciel.

«En consommant comme des bêtes insatiables, nous engraissons ceux-là mêmes qui nous dévorent. C’est-à-dire les Banques, les multinationales, les paradis fiscaux et tous les puissants lobbies qui, pour en mettre plein les poches à leurs actionnaires, mènent par le bout du nez l'économie, et donc la politique, de tous les pays du monde.