Bonjour à vous tous,
Je viens tout juste de descendre de Little Baguio, et en prenant note de mes courriels nombreux, je sens le besoin de vous écrire ces quelques lignes...
Le dernier Typhon Haiyan a créé beaucoup de destruction et fait plusieurs victimes ici aux Philippines. Vous avez sans doute été à même de le constater en visionnant des documentaires à ce sujet sur vos écrans de télévision.
Plusieurs se sont demandé si j'avais été affecté par cette force de la nature. Un peu sur le tard, je vous arrive avec de mes nouvelles pour soulager vos esprits et vos coeurs.
La veille de l'arrivée de ce typhon, j'ai fait le voyage vers Davao pour y accueillir une de nos laïques missionnaires qui nous est arrivée par le dernier vol de la soirée, à 22 h. Déjà on nous annonçait que le lendemain matin, le typhon devait entrer en terre filipina.
Peu après son arrivée, avec ses parents, j'ai fait le voyage de nuit vers leur village et, de là, j'ai pris la décision de continuer mon voyage vers le haut de nos montagnes dans le village de Little Baguio pour éviter de me retrouver le lendemain matin dans une possible situation inconfortable. De plus, vous comprendrez que j'aimais mieux me retrouver auprès des gens avec qui je partage mon vécu missionnaire que d'avoir à me préoccuper à mon tour sans trop savoir ce qui pouvait leur arriver. J'ai mis les clés sur mon bureau après mon arrivée à ma résidence, et l'horloge marquait 3 h du matin.
Le lendemain matin, je me réjouissais de ma décision de la veille, car vent et pluie abondante étaient au rendez-vous, mais rien de dommageable dans les circonstances, car Little Baguio est situé au sud de Davao, à 6 degrés, 12 min. hémisphère Nord, alors que la ville de Tacloban est située à 11 degrés, 16 min Nord. Cette bonne distance entre le lieu de la tragédie et ma résidence a contribué à nous protéger des effets désastreux de telles tempêtes.
Ceci dit, j'ai été profondément touché par tous les messages reçus et qui manifestaient bien votre inquiétude vis-à-vis ma personne. Un gros merci aussi pour ce geste d'amitié et de solidarité. De plus, je sais que certains d'entre vous avez poussé le geste de compassion jusqu'à contribuer pour les efforts d'aide que diverses organisations et gouvernements apportent à ce moment. Ces pauvres victimes en auront grand besoin, et nous espérons que ce drame humain servira à nous faire réaliser combien nous sommes chanceux d'avoir été épargnés par la grâce du Seigneur de nous retrouver devant une telle situation.
Amitiés, et bonne route.
Pierre Samson, p.m.é.
friendsoflittlebaguio.com
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vendredi 15 novembre 2013
mercredi 20 mars 2013
Avec un morceau de bambou
«Mon retour aux Philippines m’a permis de reprendre une de mes anciennes responsabilités, soit de voir à tenir nos bâtiments dans le meilleur état possible, essayant d’utiliser le plus possible les matériaux disponibles autour de nous», écrit Pierre Samson, p.m.é., qui offre des photographies de «ce qu’on peut arriver à faire avec un morceau de bambou».
mercredi 9 janvier 2013
Des nouvelles de Pierre Samson, p.m.é.
«Ayant appris que j’étais de retour, mon bon ami Quiama, que je connais depuis 1975, est venu me rendre visite après une longue marche. Que de souvenirs du bon vieux temps nous nous sommes rappelés pendant ces bons moments partagés ensemble. Ils sont dorénavant moins nombreux ces amis de longue date, mais c’est toujours une joie de nous revoir», écrit Pierre Samson, p.m.é.
Dans une lettre publiée dans le site Web de la Société des Missions-Étrangères, le missionnaire présente les résultats qu'obtiennent les coopératives auxquelles il a collaboré au fil des années.
«Elle est bien impressionnante cette toute première coopérative que nous avons aidé à mettre sur pied il y a déjà dix ans passés. Elle est maintenant complètement autonome, légalement enregistrée, faisant de grosses affaires dans ce coin perdu de nos montagnes où la plus grande difficulté est celle du transport des produits et de la marchandise. Le personnel est autochtone, formé peu à peu au fil des ans. Le style du bâtiment semble vouloir révéler leur fierté d’avoir pu établir une telle entreprise.»
Dans une lettre publiée dans le site Web de la Société des Missions-Étrangères, le missionnaire présente les résultats qu'obtiennent les coopératives auxquelles il a collaboré au fil des années.
«Elle est bien impressionnante cette toute première coopérative que nous avons aidé à mettre sur pied il y a déjà dix ans passés. Elle est maintenant complètement autonome, légalement enregistrée, faisant de grosses affaires dans ce coin perdu de nos montagnes où la plus grande difficulté est celle du transport des produits et de la marchandise. Le personnel est autochtone, formé peu à peu au fil des ans. Le style du bâtiment semble vouloir révéler leur fierté d’avoir pu établir une telle entreprise.»
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